Comment former une équipe?
Les habitats les plus réussis sont le fruit d'un effort collectif. De plus, c'est beaucoup plus amusant si vous avez du soutien et si vous pouvez partager la charge de travail! Trouvez d'autres personnes intéressées pour vous aider. Vous aurez besoin d'une équipe d'environ cinq personnes. Recherchez le soutien interne de votre propre organisation, de votre famille, de vos amis et de votre communauté, et adressez-vous à d'autres partenaires de la communauté pour obtenir des bénévoles et des membres d'équipe supplémentaires si nécessaire, comme les écoles, les scouts, les naturalistes, les propriétaires de terrains voisins, le bureau d'urbanisme et le service des travaux publics de votre secteur. Une fois l'équipe constituée, répartissez les rôles et les responsabilités, comme la recherche d'un emplacement, les contacts avec les voisins, l'achat des plantes et la gestion de la rotation des tâches d'entretien.
Décidez où créer votre habitat favorable aux pollinisateurs
La surface recommandée pour votre premier projet est de moins d'un quart d'acre (10 890 pieds2) - Rappelez-vous qu'il est plus facile de commencer petit et d'augmenter la superficie que de faire le contraire.
Utilisez une grille d'évaluation des sites, comme celle que vous trouverez ici (pages 24-25), pour choisir le meilleur site pour votre projet. Le choix du site peut également être influencé par les partenariats potentiels qui peuvent être formés sur un site spécifique, n'oubliez donc pas d'en tenir compte.
Les sites peuvent être utilisés pour la sensibilisation du public dans le secteur, il est donc souhaitable qu'il soit accessible.
Familiarisez-vous avec les pollinisateurs et les plantes existantes dans votre région
Il est maintenant temps de faire des recherches ! Vous devez d'abord déterminer la région écologique dans laquelle vous vous trouvez. Le Partenariat pour les pollinisateurs a rendu cela très facile - il vous suffit d'entrer votre code postal ici pour télécharger le guide correspondant à votre région ou vous pouvez les trouver sur la page des ressources. Le guide détaillera tous les pollinisateurs et plantes indigènes qui se trouvent dans votre région. Passez du temps à observer votre habitat et notez les différentes espèces que vous voyez et leurs comportements. C'est aussi simple que de noter que les abeilles semblent aimer les fleurs jaunes par exemple.
D'autres ressources sont disponibles pour identifier les plantes et les pollinisateurs:
Guides des abeilles:
http://pollinator.org/shop/books
Guides des colibris:
http://pollinator.org/learning-center/hummingbirds#guides
Pour connaitre les plantes indigènes se trouvant dans votre région
visitez le site suivant
:
https://plants.sc.egov.usda.gov/java/
Plantez !
Utilisez le guide de votre région pour identifier les plantes que vous achèterez, en tenant compte des plantes sur place, de la période de l’année (certaines plantes doivent être plantées à des périodes précises de l’année, le guide vous renseignera à ce sujet) et du type d’insectes pollinisateurs que vous espérez soutenir. Une fois les plantes achetées, il est temps de se mettre au travail!
Entretenez le nouvel habitat
Maintenant que vous avez trouvé l’emplacement de votre nouveau jardin pour insectes pollinisateurs, il faut l’entretenir et en prendre soin. Voici quelques conseils:
- Il est important de tolérer un peu de désordre! Laissez des chicots morts, les feuilles mortes et quelques mauvaises herbes trainer. Ceux-ci fournissent un abri et de la nourriture aux insectes pollinisateurs.
- Laissez quelques zones dénudées pour les insectes qui nichent au sol.
- Prévoir l'arrosage pendant au moins un mois après la plantation pour garantir le succès de l'opération.
- Envisager un horaire de tonte bisaisonnier, en début de saison et en été.
- Élaborer un calendrier de surveillance pour la détection précoce des espèces envahissantes.
- Continuer à prendre des notes sur ce qui se passe dans l'habitat.
- Déterminer de la stratégie pour les plantes envahissantes lorsqu'elles apparaîtront.
- Réaliser un inventaire saisonnier des plantes afin de déterminer s’il est nécessaire d’installer des plantes supplémentaires pour maintenir un ratio de 80 % d’espèces indigènes et 20 % d’espèces introduites.